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"Adieu les cons"

Une tragédie émotive et burlesque d'Albert Dupontel

Publié le 30 avril 2021
  • Pro

Après Au revoir là haut, récompensé par 5 césars en 2018 dont celui de meilleur réalisateur, Albert Dupontel revient à une trame plus intimiste et mêle avec brio tragédie et burlesque. Le film, produit par Catherine Bozorgan à travers la société ADCB Films, a été accompagné par notre équipe pour la recherche de décors.

Adieu les cons, tourné en 39 jours dont 38 en Île-de-France, nous plonge dans des paysages en perpetuelle mutation : au fur et à mesure que les images défilent, les chantiers s'enchaînent, les grues se multiplient, les grattes ciels emergent et les coeurs de ville traditionnels disparaissent.

Le film a obtenu l'aide du Fonds de soutien de la Région Île-de-France.

Lorsque Suze Trappet (Virginie Efira) apprend  qu’elle est sérieusement malade, elle décide de partir à la recherche de l'enfant qu’elle a abandonné à 15 ans. Sur sa route elle croise JB (Albert Dupontel), quinquagénaire en plein Burn out, et M. Blin (Nicolas Marié), archiviste aveugle. Ensemble, ils se lancent dans une quête aussi spectaculaire qu’improbable.

  • 150

    techniciens employés en IDF
  • 38

    nombres de jours de tournages en Île-de-France
  • 11

    mois nécessaires pour la post-production

Dupontel, qui s'inspire ici de l'univers poétique du film de Terry Gilliam Brazil, a choisi de tourner la quasi totalité des scènes de nuit au studio de Bry sur Marne afin de magnifier ensuite ces univers urbains en post-production. La supervision des effets spéciaux a été confiée à Cédric Fayolle, collaborateur de Dupontel sur Au revoir la haut et 9 mois ferme. Au total, 8 mois de travail ont été nécessaires pour construire à l'écran les villes du futur imaginées par Albert Dupontel et 11 mois de post-production pour l'ensemble du film.
Côté décors naturels, Aude Lemercier a trouvé en Île-de-France les lieux oniriques (la Cité des dents de Scie à Trappes) et poétiques (l'église de Saint-Maclou à Conflans St Honorine) pour parfaire la vision du réalisateur. Le centre hospitalier de Gonesse et l'entreprise Oger Intl à Saint Ouen ont également accueilli l'équipe pour l'occasion.

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© Crédit : Gaumont Distribution
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© Crédit : Gaumont Distribution
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© Crédit : Gaumont Distribution

Dans ce nouvel opus sur la maternité - thème cher au réalisateur - on retrouve des personnages ordinaires, presque oubliés de l'histoire, qui basculent malgré eux dans un road movie percutant et décalé. Percutant, c'est aussi le mot qui qualifie le mélange des genres choisit par Dupontel, là encore en référence à Terry Gilliam, plusieurs personnages de son film portant les noms des anti-héros de Brazil.